Comprendre la cataracte

Définition de la cataracte : qu’est-ce que c’est ?

La cataracte est une altération optique et/ou anatomique du cristallin. Le cristallin est une lentille optique naturelle de l’œil, de forte puissance et située à l’arrière de l’iris. Il joue un rôle important dans la vision et l’accommodation chez le jeune, c’est-à-dire le passage de la vision de loin à la vision de près. En perdant de sa transparence, le cristallin ne parvient plus à jouer son rôle de mise au point pour bien voir de près comme de loin. 

Symptômes de la cataracte : quels sont les premiers signes ?

La cataracte évoluant plutôt lentement, elle peut mettre plusieurs années avant de se déclarer. Par ailleurs, la cataracte peut se développer à des vitesses différentes sur chacun des deux yeux. 

Il est donc important d’être attentif à certains symptômes pouvant correspondre à un diagnostic de cataracte : 

  • Une baisse de la vision (d’abord en vision de loin, puis en vision de près),
  • Une impression que la vision est voilée ou floue, 
  • Une vision dédoublée (diplopie), 
  • Des sensations d’éblouissement à la lumière vive, 
  • Une plus forte sensibilité à la lumière, 
  • Une conduite de nuit inconfortable (notamment à l’approche de phares allumés),
  • Une altération des couleurs (on remarque principalement un « jaunissement » des couleurs ou des couleurs qui apparaissent plus ternes). 

Si vous ressentez un ou plusieurs de ces symptômes, n’attendez pas et prenez rendez-vous dans notre cabinet ophtalmologique de Lyon Caluire ULTRAVISION.

Les causes de la cataracte : les facteurs de risque

En dehors du vieillissement physiologique naturel, certains facteurs de risque peuvent favoriser l’apparition de la cataracte. Parmi eux, on peut citer : 

  • Une myopie importante, 
  • La prise de médicaments corticoïdes, 
  • Une forte consommation d’alcool et de tabac,
  • L’exposition répétée aux UV sans lunettes de soleil. Une étude POLA* menée dans l’Hérault a montré que les personnes vivant dans les régions les plus ensoleillées ont trois fois plus de risques de développer une cataracte précoce. 
  • Un traumatisme oculaire (un choc sur un œil ou sur les deux yeux),
  •  Etc.

* POLA : Pathologies Oculaires Liées à l’âge 

Les examens pour détecter la cataracte

Le dépistage de la cataracte se réalise en plusieurs étapes : 

  •  Tout d’abord, au sein de notre cabinet d’ophtalmologie Lyon Caluire ULTRAVISION, un de nos médecins ophtalmologues va interroger le patient en vue de lister les symptômes susceptibles de correspondre à une cataracte.

  • Ensuite, le médecin réalise un bilan des yeux en mesurant l’acuité visuelle de loin et de près.

  • Il examine le cristallin au bio-microscope afin de confirmer son diagnostic et de mesurer l’état d’avancement de la cataracte.

  • Certains examens complémentaires peuvent être réalisés en cas de doute sur le diagnostic de la cataracte. Un examen de la rétine par exemple, peut en effet déceler une pathologie différente à l’origine de la baisse visuelle.

  • Lorsque le diagnostic de la cataracte est établi, le patient fera l’objet d’une surveillance régulière dans le centre ophtalmo Lyon ULTRAVISION.

  • Lorsque la gêne visuelle devient invalidante, une opération de la cataracte est alors programmée. 

Prévention de la cataracte : nos conseils

En suivant quelques règles simples de prévention, il est possible de retarder l’apparition de la cataracte, comme : 

  • Ne pas s’exposer trop longtemps au soleil et porter des lunettes de soleil ayant un indice E-SPF 50 + afin de vous protéger au maximum contre les rayons UV
  • Ne pas fumer 
  • Pour les diabétiques : surveiller scrupuleusement votre traitement et en contrôlant votre glycémie 
  • Pratiquer une activité physique régulière 
  • Manger sainement et équilibré en privilégiant les aliments riches en antioxydants (baies et fruits rouges, fruits secs, agrumes, pommes, légumes secs, légumes crucifères, oléagineux, thé vert…).

Pour tout renseignement sur la cataracte et sa prise en charge, n’hésitez pas vous rapprocher de notre cabinet ULTRAVISION Lyon, nous répondrons à vos questions.​​

Population concernée : à quel âge intervient la cataracte ?

En vieillissant, l’oxydation des tissus oculaires entraîne naturellement une opacification du cristallin, conduisant à la cataracte. C’est pourquoi cette maladie touche principalement les personnes âgées. 

 

Après 65 ans, la cataracte touche plus de 20 % de la population.

 

Après 80 ans, elle touche plus de 60 % de la population.

En France, l’âge moyen pour une opération de la cataracte est de  73 ans. Mais la cataracte ne touche pas que les personnes d’un âge avancé. Elle peut toucher l’enfant à sa naissance, on parle alors de cataracte congénitale (la prévalence de la cataracte congénitale dans les pays développés est de 1 à 4 cas pour 10 000 naissances*). Enfin d’autres facteurs, comme le diabète, les maladies métaboliques ou encore un traumatisme oculaire peuvent être à l’origine d’une cataracte précoce (ou pré-sénile). 

Les différents types de cataracte

Il existe 5 grands types de cataracte : 

Les cataractes nucléaires

Sont les formes les plus courantes de cataracte. Elles sont localisées au centre du cristallin et altèrent peu à peu la vision au fil du temps. Cette cataracte est due au vieillissement et sa progression est lente.

Les cataractes congénitales

Se reconnaissent par une opacité du cristallin qui apparaît dès la naissance sur un œil ou sur les deux yeux. Dans certains cas, l’opacité peut être minuscule et n’affecter que faiblement la vision. A l’inverse, dans d’autres cas, les effets de l’opacité du cristallin peuvent être plus sévères.

Les cataractes corticales

Touchent principalement les personnes diabétiques. Elles démarrent en périphérie du cristallin et s’étendent vers son centre sous forme de rayons, ce qui explique les sensations d’éblouissement qui l’accompagnent. La cataracte corticale se reconnaît par une opacité des couches antérieures et postérieures du cristallin.

Les cataractes provoquées par des traumatismes.

Prenant bien souvent la forme de pétales de fleurs, ces cataractes peuvent apparaître à n’importe quel endroit du cristallin.

Les cataractes sous-capsulaires postérieures

Sont localisées à l’arrière du cristallin, contre la capsule postérieure. Elles se développent plus rapidement que d’autres types de cataractes et affectent principalement la vision des couleurs.

Traitements de la cataracte : comment la soigner ?

Le traitement est chirurgical. En France, on réalise chaque année, environ 900 000 opérations de la cataracte. Il s’agit de la chirurgie la plus pratiquée dans notre pays.

L’extraction du cristallin est réalisée par une sonde passant par une petite incision et peut-être assistée par laser (phaco-émulsification du cristallin). Le sac contenant le cristallin (la capsule) est laissé en place. 

Le cristallin est remplacé par une lentille synthétique (implant intra-oculaire) placée derrière la pupille. 

Il existe différents types d’implants intra-oculaires : 

Les implants monofocaux :

Correction de la myopie ou hypermétropie. Ils permettent la mise au point à une distance prédéterminée : de loin, intermédiaire ou de près. Une correction additionnelle est donc habituellement nécessaire avec les implants monofocaux.

Les implants multifocaux :

« Correction » de la presbytie en plus de la correction de la myopie ou hypermétropie. Ils permettent de réduire ou supprimer le port de verres correcteurs de loin comme de près.

Les implants toriques :

Ils permettent de compenser l’astigmatisme lié à la cornée c’est-à-dire ses anomalies de courbure responsables de distorsions de l’image rétinienne à toutes les distances.

L’implant monofocal torique:

correction de la myopie ou hypermétropie + astigmatisme.

L’implant multifocal torique :

« correction » de la presbytie en plus de la correction de la myopie ou hypermétropie + astigmatisme

Chirurgie de la cataracte : quels bénéfices ?

L’opération de la cataracte assure à 90 % une parfaite récupération fonctionnelle de la vision. Bien entendu, un important défaut visuel de départ entraîne un taux plus élevé de défaut visuel résiduel. Par ailleurs, les résultats de l’opération peuvent être compromis en cas de diagnostic conjoint de glaucome ou de DMLA.

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