Chirurgie réfractive cataracte

Qu’est-ce que la chirurgie réfractive de la cataracte ?

Le cristallin est la partie transparente de l’œil ; elle se situe à l’arrière de la pupille et prend la forme d’une lentille à deux faces convexes. En cas d’opacification du cristallin, la chirurgie réfractive de la cataracte permet de remplacer la lentille opacifiée par un implant intraoculaire.

En fonction du profil du patient (par exemple, si la cataracte est associée à une myopie, une hypermétropie ou un astigmatisme), le type d’implant et la puissance de l’implant ne seront pas les mêmes. La puissance de l’implant est calculée pour chaque œil en vue de compenser le pouvoir optique du cristallin, tout en corrigeant les défauts de réfraction (myopie, hypermétropie, astigmatisme).

C’est pourquoi la chirurgie de la cataracte fait partie des chirurgies dites réfractives.

Cette intervention permet au patient de retrouver une excellente vision sans avoir besoin de verres correcteurs (dans la plupart des cas). En effet, selon le type d’implant utilisé, une légère correction complémentaire peut s’avérer nécessaire.

Chirurgie réfractive de la cataracte : dans quels cas ?

Il n’existe pas de traitement médical pour traiter et guérir la cataracte. En effet, sans intervention chirurgicale, l’opacification du cristallin va évoluer et diminuer de plus en plus la vision, jusqu’à la perte totale d’autonomie. Par ailleurs, avec l’âge, le volume du cristallin augmente, entraînant une élévation de la pression intraoculaire.

C’est pourquoi, il est indispensable de procéder à une intervention chirurgicale pour traiter la cataracte.

Dans notre centre ophtalmologique Lyon ULTRAVISION, nos équipes de médecins et chirurgiens ophtalmologistes vous accueillent pour établir un diagnostic précis de la cataracte et vous proposent le traitement le plus adapté à votre profil et au stade d’avancement de la maladie.

Chirurgie réfractive de la cataracte : pour quels profils ?

La chirurgie réfractive de la cataracte (ou chirurgie du cristallin) s’adresse à tous les patients qui souffrent d’une perte de pouvoir accommodatif. 

D’une manière générale, la chirurgie réfractives s’adresse à toutes les personnes présentant un défaut de vision associé à une cataracte, présentant les caractéristiques suivantes :

  • Une myopie jusqu’à – 8 dioptries ;
  • Une hypermétropie jusqu’à + 6 dioptries ;
  • Un astigmatisme jusqu’à +/- 4 dioptries.

Pour prétendre à ce type de chirurgie réfractive, le trouble visuel du patient doit être stable depuis 2 ans.

Pour savoir si vous êtes éligible à ce type d’intervention dans notre centre chirurgie laser yeux de Lyon, n’hésitez pas à nous contacter, un médecin ophtalmologue répondra à toutes vos questions.

Les résultats attendus de la chirurgie réfractive de la cataracte

Les résultats immédiats

Après une chirurgie réfractive de la cataracte avec implantation intraoculaire, la récupération de la fonction visuelle est quasi-immédiate. Leur vision définitive est quasiment totale dans un délai de 24 à 48 heures après l’intervention.

Toutefois, les résultats varient suivant l’importance du défaut visuel initial. Si la correction visuelle est insuffisante après l’opération, le chirurgien ophtalmologue pourra prescrire une correction optique ou programmer une intervention chirurgicale complémentaire au laser (Lasik ou PKR). Lors de cette intervention, le chirurgien changera la puissance de la lentille artificielle ou procèdera à la mise en place d’un second implant devant le premier. On parle alors d’implant piggyback.

Les résultats à 3 mois après l’intervention

Entre un et trois mois après l’intervention, le résultat est stabilisé et définitif, quelle que soit la technique utilisée.

Les évolutions à 5 ans après l’intervention

Environ 5 ans après l’opération, on observe généralement une opacification de la capsule postérieure, entraînant une baisse de la vision. C’est ce que l’on appelle la cataracte secondaire. Il est possible de restituer la vision du patient en procédant à une ouverture de la capsule par laser Yag. Il s’agit d’un traitement totalement indolore et qui s’effectue lors d’une consultation. 

Quel type d’anesthésie pour une chirurgie réfractive de la cataracte ?

La chirurgie réfractive de la cataracte se fait généralement sous anesthésie locale. Une heure avant l’opération, le médecin dilate la pupille par l’instillation de collyres.

Une consultation avec un médecin anesthésiste est nécessaire, environ 48 h avant l’opération. 

Attention : le patient ne doit pas prendre d’aspirine durant les jours qui précèdent l’intervention chirurgicale. Si le patient a un traitement à base d’anticoagulants ou d’autres médicaments qui fluidifient le sang, il faut le signaler à l’anesthésiste.

Comment se déroule une chirurgie réfractive de la cataracte dans notre centre d’ophtalmologie Lyon ULTRAVISION ?

Dans notre centre chirurgie laser yeux Lyon ULTRAVISION, nos chirurgiens ophtalmologistes vous accompagnent à chaque étape de l’intervention. Notre équipe médicale est parfaitement formée aux techniques de chirurgie réfractive de la cataracte et travaillent sur un plateau technique de pointe. 

Consultation préopératoire

Une consultation préopératoire sera programmée quelques jours avant l’intervention. Durant cette consultation, le chirurgien ophtalmologiste mesure la vision et effectue un fond de l’œil. Il s’assure que le patient ne présente aucun contre-indication à la chirurgie de la cataracte. Enfin, le chirurgien explique au patient quel type d’implant il va lui appliquer et répond à toutes ses questions.

Hospitalisation : déroulement de l’intervention

L’intervention se déroule en milieu chirurgical stérile et sous microscope. Le patient est installé sur le dos. Le chirurgien procède alors à l’ablation du cristallin par petits fragments. Puis, il réalise une micro-incision du globe oculaire (pas plus de 2mm) pour aspirer le cristallin.

Le chirurgien procède ensuite au remplacement du cristallin par un implant oculaire. La puissance de cet implant aura été préalablement calculée. L’implant inséré replié, puis il se déploie pour se positionner à l’intérieur de l’œil. 

 

Les yeux sont opérés séparément. L’intervention sur le deuxième œil est généralement programmée 8 à 15 jours après l’opération du premier œil.



Il existe différents types d’implants intra-oculaires :

L’implant monofocal :

C’est l’implant le plus couramment utilisé. Sa particularité est de ne corriger qu’une seule distance de vision. En général, le médecin privilégie la vision de loin et propose de corriger la vision de près avec des lunettes correctrices. Dans certains, notamment les myopes, le médecin pose un implant privilégiant la vision de près et propose de corriger la vision de loin par des verres correcteurs. Un compromis est également possible. Dans tous les cas, c’est le chirurgien qui décide du type d’implant le plus adapté à son patient.

L’implant multifocal :

Ce type d’implant corrige la presbytie associée ou non à d’autres amétropies. Le chirurgien procède à la mise en place d’un implant intraoculaire à la place du cristallin, notamment lorsqu’il est cataracté. Cet implant traverse plusieurs focales et permet de restaurer une excellente vision intermédiaire, de près et de loin.

L’implant à profondeur de champ :

Ce type d’implant est un intermédiaire entre l’implant monofocal et multifocal. Il permet de restaurer la vision intermédiaire et de loin, tout en réduisant les effets secondaires (éblouissements, halos). Mais la vision de près ne pouvant être totalement restaurée, le médecin prescrira des verres légèrement correcteurs pour compenser ce petit défaut visuel.

L’implant torique :

Ce type d’implant permet de compenser l’astigmatisme lié à la cornée c’est-à-dire ses anomalies de courbure responsables de distorsions de l’image rétinienne à toutes les distances. Cet implant permet de se passer de correction complémentaire.

Durée de l’hospitalisation

L’intervention se déroule en ambulatoire et dure entre 15 et 30 minutes. Le patient peut ainsi rentrer chez lui entre 2 et 3 heures après l’opération. 

Après l’intervention, le patient voit floue mais il peut tout de même se diriger. Il est bien entendu recommandé de rentrer chez soi accompagné et de ne surtout pas prendre le volant.

En revanche, si le patient ne peut pas être raccompagné, s’il habite loin ou s’il présente des pathologies associées, il est conseillé d’envisager une hospitalisation de courte durée (un jour ou deux). 

Lors du retour à son domicile, le patient se reposer et reprendre peu à peu ses activités.

Consultation post-opératoire

Plusieurs rendez-vous peuvent être programmés pour assurer le suivi du patient après l’opération. 

Tout d’abord, le chirurgien revoit le patient le lendemain de l’opération pour s’assurer que la cicatrisation est bonne et que le patient ne présente aucune complication.

Ensuite, une visite un mois après l’opération sera programmée pour corriger la vision par des lunettes si nécessaire.

Enfin, un contrôle bi-annuel est généralement programmé pour suivre l’évolution de la cataracte.

Si le patient ressent une douleur oculaire ou une baisse d’acuité importante au cours du premier mois qui suit l’opération, il doit contacter immédiatement le centre Ultravision Lyon pour revoir le chirurgien.

Quels sont les effets secondaires et complications possibles de la chirurgie réfractive de la cataracte ?

Les effets secondaires

Après une chirurgie réfractive de la cataracte, le patient peut ressentir certains effets secondaires, qui disparaissent généralement au bout de quelques jours :

  • Sécheresse oculaire : c’est l’effet secondaire le plus fréquent ;
  • Sensation de sable dans les yeux ;
  • Étourdissements ou nausées (principalement causés par l’anesthésie) ;
  • Sécheresse oculaire ;
  • Démangeaisons ;
  • Blanc de l’œil rouge ;
  • Œil ou pourtour de l’œil gonflé ;
  • Sensibilité accrue à la lumière ;
  • Sensation de halo visuel ;
  • Vision floue.

Les risques et les complications postopératoires

Une infection de l’œil (endophtalmie)

Cette complication, qui est la plus redoutée, intervient généralement dans les 7 jours qui suivent l’opération. Cette complication est très rare, car les milieux intraoculaires sont stériles. Toutefois, lors de l’incision, des germes peuvent pénétrer dans l’œil, malgré toutes les précautions d’usage.

• En cas d’œil rouge, de sécrétions purulentes, de baisse anormale de la vision ou d’œil douloureux, le patient doit consulter en urgence son chirurgien ophtalmologue.
• Pour un rdv urgent dans notre cabinet d’ophtalmologie de Lyon, veuillez nous appeler en précisant votre problème ou prenez rendez-vous directement en ligne en précisant qu’il s’agit d’une urgence.

Une déchirure et un décollement de la rétine

Dans ce cas, les signes d’alerte sont les suivants : apparition de mouches volantes ou d’éclairs lumineux, amputation du champ visuel, baisse de la vision. 

Si vous souffrez d’une déchirure simple, un traitement par laser suffit à empêcher le décollement de la rétine. Si vous souffrez d’un décollement de la rétine, une intervention chirurgicale doit être programmée rapidement.

Une décompensation de la cornée

L’utilisation d’ultrasons à l’intérieur de l’œil durant l’opération peut créer un traumatisme pour l’endothélium, qui est la couche de la cornée la plus profonde. Et lorsque l’endothélium ne fonctionne plus comme il devrait, un œdème cornéen peut apparaître, altérant à la fois transparence de la cornée et la vision.

Une rupture capsulaire postérieure

En cas d’aléa chirurgical ou de fragilité de l’œil du patient, la capsule dans laquelle l’implant est placé peut se rompre. Dans la plupart des cas, la capsule peut être réparée durant l’opération. Dans d’autres cas, une seconde intervention est nécessaire.

Pour écarter tout risque de rupture capsulaire postérieure, le bilan pré-opératoire est crucial car il permet de dépister tout type d’affection de l’endothélium.

Les autres complications post-opératoires

  • L’œdème maculaire, également appelé « œdème maculaire d’Irvine-Gass : il est causé par une accumulation de liquide dans la macula ;
  • L’inflammation des yeux (principalement dans les cas de cataractes larges ou denses) ;
  • La sensibilité persistante à la lumière, pouvant être le signe d’une inflammation de l’iris (iritis) ;
  • La photopsie (le patient voit des éclairs de lumière ou des corps flottants) ;
  • Le ptôsis (paupière tombante) ;
  • La luxation de la lentille intraoculaire ;
  • L’opacification de la capsule postérieure.

La plupart des complications post-opératoires se traitent efficacement avec des médicaments ou une intervention complémentaire.

Les autres types de chirurgie